Nous l’avons déjà dit dans d’autres publications, le plus important reste la préparation !
L’être humain ne raffole pas du changement et encore moins quand ça lui tombe dessus. Alors pour éviter des moments désagréables et des prises de décisions subites, voici ce que nous recommandons aux patrons de PME.
1. Structurer son entreprise
La remise de sa société finira par arriver un jour ou l’autre. Le fait de pouvoir se pencher sur la question suffisamment tôt permet de la structurer dans cette optique. Cet aspect doit donc être inclus dans les réflexions stratégiques du chef d’entreprise et partagée par exemple avec son conseil d’administration.
A qui, quand, comment, combien et à quelles conditions ?
2. Préparer son retrait des affaires
Quelle est la situation personnelle et financière du propriétaire ? Que va-t-il faire de son temps libre et comment a-t-il construit sa prévoyance ? Si sa prévoyance est indépendante de la vente – ou en d’autres termes quand la vente ne représente pas sa caisse de retraite – c’est un réel avantage car la transmission de l’entreprise sera certainement moins émotionnelle.
Nous recommandons de faire appel à des spécialistes de la prévoyance pour la planifier au mieux et vraiment éviter que votre unique retraite soit bloquée dans votre société.
3. Être entouré
Ce sont des décisions compliquées et qui chamboulent le quotidien du dirigeant. Il est important qu’il puisse compter sur sa famille, des amis ou d’autres entrepreneurs afin d’échanger sur ses craintes, ses doutes ou simplement confier sa vision du futur.
4. Oser le communiquer à l’interne
On peut imaginer que ce n’est pas prudent d’exprimer à ses collaborateurs l’envie ou le projet de remettre sa société et pourtant ça peut être une grande source d’opportunités et d’idées. Peut-être qu’un collaborateur désire se profiler pour la reprise ou qu’un autre connaisse le repreneur idéal. Dans tous les cas, c’est aussi leur démontrer une forme de confiance et de transparence.
5. Se pencher sur la rentabilité de sa société
Pour nous, c’est le point le plus important et qui est souvent négligé en prévision d’un processus de vente. Pour un repreneur ce qui va être déterminant c’est la rentabilité de l’entreprise, reflétée (en prenant un raccourci) par la capacité de l’entreprise à réaliser des bénéfices. Or les entrepreneurs ont bien souvent tendance à ne pas vouloir payer d’impôts et alourdissent les charges par divers mécanismes.
Présenter des états financiers clairs et limpides est un atout majeur pour faciliter une vente. Il faudra ainsi prendre quelques mesures afin de démontrer quelle est sa réelle performance.
6. Oser s’entourer d’experts
Un patron d’entreprise ne peut pas avoir toutes les compétences et connaissances pour assurer les meilleures prises de décisions. C’est pourquoi nous recommandons fortement d’investir dans des conseils d’experts. Ce qui vous permet d’être correctement aiguillé dès le début et vous évite de grandes déceptions ou détours.
7. Saisir les opportunités
Un chef d’entreprise peut être confronté à une offre de reprise alors qu’il n’avait pas encore véritablement prévu une transmission. Ou alors qu’offre de reprise ne remplisse pas tous les paramètres idéaux qu’il avait projeté, notamment le prix de vente ou le profil du repreneur. Il faut malgré tout sentir quand c’est le bon moment pour passer la main et saisir les opportunités quand elles se présentent. Il est possible que le train ne passe qu’une fois…
